1ère formation des fédérations, services déconcentrés et écoles du monde sportif
Le sport à la fois cible mais également levier contre la radicalisation.
Malgré le fait que le sport soit majoritairement associé à des valeurs positives (esprit d’équipe, victoire, cohésion sociale…), le monde du sport n’échappe pas au phénomène de radicalisation. Il peut toucher des pratiquants comme des encadrants : lorsque les clubs de sport facilitent le regroupement d’individus radicalisés ou encore, lorsque la pratique de certaines disciplines (sports de combat, musculation, tir sportif…) renforcent la dangerosité des individus. Très minoritaire, ce phénomène constitue néanmoins une réalité contre laquelle le ministère des Sports et le SG-CIPDR avec l’ensemble du gouvernement s’attachent à lutter avec détermination.
Face à ces dérives radicales, le Plan national de prévention de la radicalisation déploie un ensemble de 4 mesures complémentaires qui visent à promouvoir une culture commune de la vigilance dans le sport.
Deux mesures (23 et 24) sont consacrées à la sensibilisation et à la formation des acteurs du sport, au sens large, des trois réseaux de référents que vous représentez aujourd’hui aux directeurs des sports des municipalités, en passant par les responsables et organisateurs d’activités physiques et sportives non instituées, comme le paintball ou le fitness. En 2018, ce sont près de 1200 acteurs du sport qui ont été sensibilisés à la prévention de la radicalisation, tant au niveau national que local.
Deux mesures (25 & 26) sont plus particulièrement consacrées au développement des contrôles à l’échelle locale. Un officier de liaison du ministère de l’intérieur a été affecté au sein de la direction des sports pour, notamment, apporter son soutien aux acteurs locaux dans le développement de ces contrôles.