Bilan et perspectives du Plan national de prévention de la radicalisation / CIPDR 11 AVRIL 2019
Lors du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation du 11 Avril à Strasbourg sous la présidence du Premier ministre Édouard Philippe, 8 ministres ont tenu également à témoigner de l’ engagement gouvernemental en faveur de cette prévention : la Garde des Sceaux,Nicole Belloubet, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse,Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique Vidal,la ministre des Sports Roxana Maracineanu,le ministre chargé de la ville et du logement Julien Denormandie, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Marlène Schiappa et le secrétaire d’État chargé de la Protection de l’enfance Adrien Taquet. Ce CIPDR a eu lieu dans un gymnase du quartier de Neuhof, un lieu peu commun mais un choix en ligne avec les enjeux : le sport cible et aussi levier face à la radicalisation
Le Premier ministre, Edouard Philippe, qui présidait le comité, a rappelé que malgré l’affaiblissement de Daech, la menace terroriste demeurait sur notre territoire malgré la lutte sans relâche des services de sécurité. Mais il a également rappelé que lutter ne suffit pas. Il faut agir en amont et le plus tôt possible, sans naïveté. Pour cela, un plan national de prévention de la radicalisation “Prévenir pour protéger” a été présenté à Lille le 23 février 2018. Ce plan, spécifiquement consacré à la prévention, portait une ambition réaliste, traduite en 5 axes et 60 mesures, avec des acteurs nombreux et un champ d’action élargi à l’ensemble du spectre de la radicalisation.
Un peu plus d’un an après sa mise en œuvre, le CIPDR du 11 avril à Strasbourg était l’occasion de faire le point.”Sans déni face à l’ampleur de la tâche mais avec résolution et fermeté”, le premier ministre a invité “encore et encore à la mobilisation de tous”, arguant que c’était “notre meilleure et dans doute notre seule réponse face à la radicalisation”.
“Une seule réponse à la radicalisation : la mobilisation de tous”